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Erika F. Savannah

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Les dires du brunet résonnèrent aux oreilles de la douce femme qu’était Leighton, avant de tuer des centaines de personnes innocentes –hormis de cette maladie ravageuse bien entendu-. Leur groupe s’était fait prendre au jeu malheureusement, mais comme le disait le conducteur du véhicule, il devait très certainement y avoir d’autres gens qui ne cherchaient que du renfort, après tout, s’ils avaient réussi à survivre jusque-là, d’autres avaient pu faire de même. Certes la chance de trouver une troupe dès leur arrivée était très invraisemblable, mais réalisable, la brune continua donc de chercher du regard, en vint. La suite du fameux discourt la fit quelque peu sourire –pour une fois étant donné les circonstances-. Alors on est tous atteints, c’est salopperies de zombies nous ont complètement ravagés la cervelle! Répliqua-t-elle tout en souriant faiblement, se disant que les rires se faisant franchement rare depuis plusieurs jours. Le reste de la route se fit en silence, alors que Leigh regardait par la fenêtre du côté passager, ne trouvant rien à signaler d’anormal. Ils entrèrent finalement dans un parking, celui du centre d’achat comme l’avait prédit Spencer. Quelques voitures y étaient garées, mais l’entrée semblait libre de tous sens. Aucun rôdeurs ni humains à l’horizon, tout commençait pour le mieux, mais dans ce genre de situation il fallait redoubler de méfiance, un lieu fort peuplé par les mortelles pouvaient engendrer une surpopulation de ces rôdeurs de merde! Burton fixa le brunet qui se pencha vers l’arrière pour attraper ce dont il avait besoin. Donne-moi tout le matos… mon couteau et le révolver, on n’sait jamais…quand c’est trop calme, il se passe quelque chose. Et elle savait pertinemment qu’elle avait raison. La brune attrapa donc les deux armes qu’elle avait demandé puis ouvrit doucement la portière pour sortir tout aussi lentement, regardant de gauche à droite pour sa propre sécurité. Jusqu’ici ça va… Dit-elle tout en mettant un pied devant l’autre, s’approchant doucement de la porte d’entrée du centre d’achat. Une fois sur place, la brunette tira la poignée de porte, seulement cette dernière n’ouvrit pas. C’est barré par ici! Dit-elle d’une forte voix, tentant d’ouvrir la deuxième puis la troisième porte en vitre, sans succès.

A REPONDRE

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